Magdeburg

On pensait peut-être avoir un rythme un peu décalé mais le sommeil est bien arrivé vers 1h du matin donc on se fait une bonne grosse nuit de récupération. Au réveil, ni courbatures, ni gueule de bois (en même temps avec une bière chacun, ça ne risquait pas) et on peut donc quitter les lieux à 10h30 après une dernière bonne douche chaude et un remplissage des cuves de Robert. Il est vrai qu’on s’y fait vite au confort… Mais le voyage continue.

On prend la route pour 2h dans la campagne allemande sur une belle grosse 2 fois 2 voies à 100km/h donc on avale bien les kilomètres. On fait un arrêt pour aller visiter la ville de Magdeburg. Pour ne pas payer les parkings en centre, on se gare juste à côté d’une grande fête foraine « Allez c’est parti c’est parti, tout le monde les bras en l’air ! – Et en allemand, tu sais faire ?! » avec de la musique à tue-tête : Queen et Rocky seront notre fond sonore de repas de midi. La pluie s’est calmée depuis ce matin donc on en profite pour laisser les Kways au camion et on part visiter cette mignonne ville. Nous faisons le tour des édifices religieux : une belle église gothique à la porte en fer forgée impressionnante et une cathédrale plutôt assez dépouillée à l’intérieur mais qui mérite le coup d’œil sur ses 6 cloches de fonte (?) rangées par ordre de grandeur et de poids avec toute un petit nom associé, Benedicamus, Aminus, Cantemus, Dominica : cherchez l’erreur.

On flâne dans les rues et nous arrêtons regarder plusieurs sculptures qui foisonnent dans la ville. On passe tout un moment à contempler une grande fontaine aux petits diablotins rigolos qui nous font « la nique » et nous montrent leurs fesses. Osé.

Nous tombons en admiration devant la Citadelle Verte, dont l’architecte ne nous est pas inconnu : Hundertwasser. Oui, un beau souvenir de Prague. On retrouve les mêmes lignes ondulantes du bâtiment, les piliers en mosaïque ronds, rectangles, superposés et extrêmement colorés. On arrive à se faufiler à l’intérieur pour aller voir une jolie cours avec une fontaine et plein de verdure. On comprend mieux le nom maintenant. C’est un poumon vert où des boutiques et des cafés ont élu domicile : ça donne envie de prendre un thé chaud vu le temps dehors. Quel incroyable architecture.

En fond sonore, on entend de la musique qui se joue derrière des paravents blancs : un festival médiéval se tient dans la ville ; on comprend mieux les gens en costume en fourrure de peau de bête et clochettes aux pieds maintenant. La promenade fut relativement rapide mais c’est parfait pour nous remettre en mode « route ».

On reprend donc le volant pour une petite heure avant de se garer sur un parking non loin de notre balade nature de demain. On trace en ligne droite l’Allemagne cette fois-ci et la pluie aide à ne pas voir le temps passé assis sur les sièges de Robert, siège passager qui commence à avoir du vécu tellement on lui en a fait voir entre la route, les repas, les journées pluie, le pépère s’affaisse un peu ; et on accompagne toujours ces trajets de podcasts : après « Napoléon, l’homme qui ne meurt jamais », on enchaîne sur « Le Pen, obsession nationale ». Vaste sujet que ces hommes politiques…

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