Aujourd’hui, on va découvrir la deuxième plus grande ville d’Allemagne : Hambourg.
Guillaume y avait déjà fait un saut il y a quelques années pour le travail mais on ne verra pas les mêmes choses qu’entre collègues, certainement.
Cette fois-ci, on laisse Lola au camion, histoire qu’elle se repose un peu des derniers jours et pour tâter l’ambiance de la ville, si on fait une deuxième journées demain.
Ce matin, nous ne commencerons nos visites qu’à partir de midi car j’ai un rendez-vous médical à 11h pour une histoire de mal au derrière : clairement ça commence à me gâcher le voyage, je n’arrive pas à être à 100 % car dès qu’une douleur persiste, elle reste quand même toujours un peu présente en toile de fond ; donc cette-fois, grâce au réseau des amies toulousaines, les Mélices, j’ai pu avoir une adresse de médecin. Ouf ! Car je nous voyais moyennement aux urgences à attendre 4h (dixit nos vacances à Marseille pour mon allergie aux huiles essentielles).
Dans cette grande ville ce qui est bien pratique, c’est que bon nombre de gens parle très bien anglais donc c’est relativement facile de se faire comprendre. La secrétaire du cabinet m’informe même que les enfants allemands ont trois langues obligatoires dans leur cursus : allemand de base, anglais et espagnol obligatoires et ensuite choix entre français, italien ou autre. On est loin de nos baragouinages de français à l’accent si reconnaissable.
Midi sonne et nous sortons de la consultation : Guillaume en a profitait pour lire au chaud dans la salle d’attente. On reprend le métro : le système de billet, ici, est assez étrange et nous prenons l’option un billet pour une ligne « short journey » pour 2€, c’est le moins cher. Au final, on en aura tout de même pour 12€ de transport en fin de journée. Ça pousse pas à prendre les transports en commun et on comprend mieux tous ces vélos ; en même temps, la ville est très bien aménagée pour les cyclistes.
Nous arrivons en bord de Binnenalster, un grand lac avec une fontaine en plein centre-ville mais la faim se fait déjà sentir donc on décide d’aller voir à Europa Passage ce qu’on peut trouver. C’est un genre de grand « mall » à l’américaine avec pleins de street food et des tables en libre-service au centre. On fait nos « hambourgeois locaux » et on s’installe. Notre choix se fait sur des hamburgers, quoi de plus naturel à Hambourg, mais ils seront végétariens accompagnés des fameuses frites classiques au curry. Pour la petite histoire, comme son nom le laisse supposer, le hamburger est bien originaire de cette ville. A la fin du XIXème siècle, nombreux étaient les allemands qui émigraient vers les États-Unis en partant de Hambourg. A bord des bateaux, on servait des steaks de bœuf haché dans un petit pain. Et voilà comment naquit Mac Donald ! (rire)
Une fois nos forces reprises, nous partons donc marcher dans les rues et allons voir l’Hôtel de Ville extrêmement massif avec ses toits en zinc et la grande place à ses pieds. Beaucoup de monde vagabondent sur ces pavés et on attend même de loin des exclamations de slogans : une manifestation pacifiste « I love free Palestine ».
Ensuite on va voir les ruines de l’ancienne Eglise Saint Nicolas de Hambourg, détruite après la Seconde Guerre par les Alliés, transformée aujourd’hui en musée et en tour d’observation. On tâte un moment notre porte-monnaie « oui, non, 6€ pour une tour… » Bon, on laisse tomber mais on assiste tout de même à la sonnerie des 51 cloches pour 14h.
Nous terminons notre visite de Hambourg par le quartier des docks : Speicherstadt. Comme dans un autre temps, nous marchons entre canaux et entrepôts de briques rouges rénovés mais dont la plupart semblent bien vides. Une ambiance vraiment particulière qui nous a bien plu, malgré un côté assez chic dans les restaurants et cafés qu’on peut croiser. On va au bout du bout de la presqu’île pour faire The photo où on peut voir l’embouchure des canaux sur un très joli pont de fer style Eiffel.
Allez hop ! On prend le métro direction notre maison. « Et Danièl ?! Non, on a oublié la photo ! » Rebelote, demi-tour et on fait le cliché airbusien pour la « famille occitane ». Retour chez l’envoyeur, ligne bleue vers Robert, on espère que nos billets sont toujours valident car on n’a pas tout compris sur comment ils se compostent, combien de temps on peut circuler.
Lola, comme à son habitude, nous fait une fête d’enfer quand on ouvre la porte du camion. Le harnais et la laisse et on est repartit pour la balade de dégourdissement des patounes, même si les nôtres sont déjà biens fatiguées.
Pour finir cette journée, on trouve le temps de bricoler sur Internet, de prendre un rendez-vous, de méditer et juste de glander ; de tout façon, on est en Allemagne encore jusqu’au 16 pour un nouveau rendez-vous médical sur Hambourg. Malgré l’envie forte de tracer la route vers le Nord, il faut parfois écouter un peu le corps pour pouvoir mieux profiter après, c’est le choix qu’on a fait !
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